14.12.13

Hap hAp haP, 2013






Hap hAp haP, 2013, 12’22
«Ab’stramgram2 met en jeu les notions de décalage et de renversement :
topographie sans paysage ou inversement, histoire sans narration, réalité
irréelle, invitant le spectateur à déambuler, à la recherche, à la découverte
des oeuvres, et à une lecture/relecture de cet édifice qu’est l’Abbatiale Saint
Ouen. Le rapport aux jeux, à l’enfance, au déplacement, au «contre-déplacement
», aux constructions (mental, architecturale, ludique) sont des
termes-clés du projet. Le titre utilise les mots : «a_stramgram» pour Amstramgram
le titre d’un jeu d’enfants ; «abstra» pour l’abstraction et ses
formes géométriques ; «abs» peut faire penser à absurde. »
Voici la question qui m’a été posée pour une exposition prévue cet hiver,
Hap hAp haP est une réponse à cette invitation.
Un anniversaire solitaire, des gestes répétés pour autant d’invités absents,
entre la grâce et la maladresse face à ce lieu démesuré. La vidéo est rythmée
par un morceau d’Hanne Darboven, 139 Jahre (139 années).
Cette vidéo se présente comme un entre-deux, entre architecture et religion.
Etre rigide mais souple, logique mais variable, dans l’idée de rester
à l’intérieur et à l’extérieur de cet espace tout d’abord religieux. Garder
une certaine légèreté respectueuse, une distance enfantine. La géométrie
de l’espace permet d’évoquer la grandeur d’esprit et l’élévation spirituelle.